Pour nous les hommes : comment convertir notre énergie sexuelle en force productive

Je vous propose, pour la science, de vous prêter à une expérience dans l’intimité de votre laboratoire personnel.

Je vous invite à jouer à un jeu qui peut rapporter gros.

La règle est simple – à ne pas confondre avec facile :

Plutôt que satisfaire votre désir dès qu’il se manifeste, laissez s’accumuler en vous l’énergie sexuelle.

Aussi longtemps que possible.

Avant de nous pencher sur le pourquoi d’une telle expérience, laissons d’emblée tomber toute considération d’ordre moral – inutile de vous encombrer de la moindre référence religieuse.

Il ne s’agit en aucun cas de condamner, d’empêcher ni de punir l’expression de votre désir sexuel mais, au contraire, de lui ouvrir de nouvelles portes.

Cette expérience ne présente aucun risque.

Ses bénéfices, en revanche, constituent un patrimoine auquel ont eu accès tous les mâles dominants depuis l’avènement du règne animal.

La transmutation de l’énergie vitale

Nous autres mâles sommes poussés par l’impérieux désir de nous reproduire et transmettre notre capital génétique aux générations futures.

Or, que nous satisfaisions ce besoin par voie d’accouplement ou bien en solitaire, notre chimie interne est rassurée car notre cerveau ne sait pas faire la différence entre un véritable acte sexuel – à deux, donc – et une séance d’auto-érotisme.

En effet, aussi longtemps que se produisent des éjaculations, notre organisme considère que tout va bien, que notre précieuse semence est en route vers un oeuf.

Mission accomplie.

En revanche, en l’absence prolongée d’éjaculation, nos voyants internes passent au rouge tandis que se propage l’information selon laquelle nous ne sommes pas parvenus à nous accoupler et qu’il s’agit donc de renforcer en nous ces mâles attributs dont les femelles sont friandes.

Un programme automatique de masculinisation se déclenche.

Après deux semaines d’abstinence, l’organisme réabsorbe le sperme qui s’est accumulé et redistribue en interne ses constituants : protéines, vitamines C et B12, sodium, sels minéraux (calcium, magnésium, phosphore, potassium et zinc), sucres (fructose et sorbitol) et cholesterol, essentiel à la production de testostérone.

Bénéfice net :

  • un surplus d’énergie
  • une confiance en soi accrue
  • une peau plus saine
  • une chevelure plus épaisse
  • une tonalité de voix plus grave
  • des performances sportives améliorées
  • des capacités cognitives affinées
  • une hausse de la libido
  • une attitude plus assertive
  • davantage de détermination
  • etc

Une vitalité décuplée donc, et, avec elle, une motivation nouvelle pour entrer en contact et s’accoupler avec les représentantes de la gent féminine.

Laviextra.com - comment harnacher votre énergie sexuelle
Laissez-moi passer.

Si l’on en croit la multitude d’hommes qui se sont imposés cette abstinence, la liste des bénéfices est telle que la communauté NoFap l’assimile à des superpouvoirs.

  • NoFap est un site et un forum communautaire anglophone qui sert de groupe de soutien à ceux qui souhaitent éviter la pornographie et la masturbation. Son nom vient de l’argot anglais “fap”, faisant référence à la masturbation masculine.

Étant entendu que personne ne va s’envoler de son balcon ni voir à travers les murs après une période d’abstinence, si longue fût-elle, cette notion de super-pouvoirs en dit long sur le regain d’énergie qui récompense cette discipline.

Les sportifs professionnels l’ont compris depuis longtemps.

Les boxers notamment, tels que le champion du monde des poids lourds David Haye, pour qui la question est entendue :

Trouvez un lion qui n’a pas mangé depuis un moment et vous voilà face à un chat dangereux. Je n’éjacule pas pendant six semaines avant le combat. Pas de sexe, pas de masturbation, rien. Cela libère trop de tension. Cela libère beaucoup de minéraux et de nutriments dont le corps a besoin et cela les libère chichement. Le relâchement affaiblit les genoux et les jambes. Donc je ne joue pas. Même durant mon sommeil – s’il y a des filles partout dans mon rêve, je leur dis : “J’ai un combat la semaine prochaine, je ne peux rien faire.” Ça s’appelle le contrôle. Je m’y astreint depuis que j’ai 15 ans et cela fait maintenant partie intégrante de ma préparation. C’est pour cela que je suis qui je suis aujourd’hui – la somme de tous ces sacrifices. Trouvez-moi un autre boxeur qui pratique ce sacrifice et vous voilà face à un autre champion.”

Mike Tyson est ferme sur la question, lui aussi. Il attribue l’obtention de son premier titre de champion du monde à sa capacité à demeurer abstinent durant plusieurs années.

Iron Mike attribue également sa défaite par KO face à Buster Douglas, le 11 février 1990 au Tokyo Dome, au fait qu’il a passé le plus clair de son temps avant le combat en compagnie de charmantes indigènes :

J’ai alors réalisé que conquérir autant de femmes vous prend davantage que cela ne vous apporte. J’ai souvent lu que les grands combattants n’avaient pas de relations sexuelles avant les combats. Quand j’étais un jeune adolescent, je voulais devenir le plus jeune champion du monde des poids lourds. Je me suis donc abstenu de sexe pendant environ cinq ans.

Chrisann Brennan, ex-compagne de Steve Jobs :

“Notre méthode de contraception était le coït interrompu par Steve, également appelé méthode de retrait, qui consistait pour lui à préserver son énergie pour le travail», écrit-elle. “Il ne souhaitait pas atteindre le point culminant afin de pouvoir «bâtir son pouvoir et sa richesse en conservant ses énergies vitales”.

Kanye West :

“Les gens me posent beaucoup de questions sur ma motivation. Je pense qu’elle provient, en réalité, d’une dépendance sexuelle survenue très jeune. Considérez la motivation qu’il faut avoir pour parvenir à une relation sexuelle – s’habiller comme ci, se couper les cheveux comme ça, rester en boîte jusqu’à 3 heures du matin par un temps glacial, tout ça pour trouver une fille. Si vous voulez concentrer votre énergie dans quelque chose de valable, canalisez-la dans votre éthique de travail.”

Prenons, enfin, le cas de Fernand :

Fernand a une tâche à accomplir mais, juste avant, il décide de s’accorder une petite session solitaire face à l’écran.

L’affaire de quelques minutes, se promet Fernand.

Naïveté ?

Déni ?

Toujours est-il qu’à nouveau, Fernand se laisse happer par la faille spatio-temporelle qui à chaque fois le recrache sur sa chaise bien plus tard que prévu, affaire faite, regard hébété, slip aux chevilles et moral défait.

Pour la tâche à accomplir, Fernand verra plus tard.

Chacune de ces sessions devant l’écran amenuise le capital plaisir de Fernand autant que sa capacité à fournir le moindre effort.

En s’adonnant à la masturbation compulsive et à la pornographie, Fernand court le risque de dysfonctionnements érectiles dus à une surstimulation cérébrale, laquelle rend l’acte réel bien fade en comparaison des paroxysmes virtuels auxquels Fernand s’expose.

Comment Fernand peut-il trouver la voie du plaisir partagé s’il s’évertue à demeurer seul dans le torrent des fantasmes ?

Le piège de la pornographie

Il ne s’agit pas, là non plus, de condamner une pratique intime au nom de quelque dogme – ce qui fait du bien à un adulte libre de ses choix ne regarde que lui-même.

Le problème de la pornographie, c’est qu’elle est addictive.

À l’instar de la cocaïne, de l’alcool, des opiacés et du cortège des substances qui agissent sur les circuits cérébraux de la récompense, la pornographie incite l’usager à augmenter les doses pour retrouver le plaisir des premières fois.

De fait, la pornographie offre une abondance, une diversité et un niveau de stimulation que l’acte sexuel véritable ne peut guère offrir.

Elle est, en outre, gratuite et accessible en permanence.

Ainsi un accro à, par exemple, la cocaïne, est-il freiné dans sa consommation par plusieurs facteurs : il est contraint de s’approvisionner en prenant le double risque de se faire arrêter par la maréchaussée et d’entrer en contact avec un détaillant.

Il lui faut, par-dessus le marché, trouver de l’argent – beaucoup d’argent – pour satisfaire sa dépendance.

À l’inverse, l’accro à la pornographie dispose d’un accès illimité au produit et ne court aucun risque lorsqu’il s’adonne à son penchant.

Les conditions sont par conséquent réunies pour que ce loisir a priori sympathique devienne une obsession qui prend beaucoup de place.

Quelles sont les caractéristiques de l’addiction à la pornographie ?

  • Une augmentation de la fréquence : une fois de temps en temps devient plusieurs fois par jour.
  • Une escalade vers la pornographie extrême : fréquenter des sites pornographiques vous conduit, tôt ou tard, à voir des choses que vous ne vouliez pas voir mais que votre subconscient enregistre. À l’usage, ce qui vous paraissait répugnant, jadis, devient excitant.
  • L’incapacité d’arrêter d’en regarder malgré la survenue de conséquences négatives telles que des problèmes d’érection, un désintérêt pour l’acte sexuel véritable ou une tendance à regarder de la pornographie dans des situations inappropriées.

À terme, l’addiction à la pornographie se manifeste par une série de symptômes tels que :

  • brouillard mental
  • perte de libido
  • manque de productivité
  • une perte de confiance en soi
  • une fatigue chronique
  • une perte de plaisir dans les rapports sexuels
  • une sensation d’isolement
  • une perte de motivation
  • etc.

Soit un impact significatif sur votre qualité de vie.

Pour un accro à la pornographie, la nécessité de reprendre le contrôle par une période d’abstinence est claire.

Mais pour tout homme curieux d’exprimer ses véritables capacités, pratiquer la rétention de semence peut s’avérer un formidable vecteur de transformation.

Donnons la parole à Napoleon Hill, auteur du best seller mondial “Think and grow rich / Réflechissez et devenez riche” :

Sous l’impulsion de ce désir, les hommes développent un esprit d’imagination, du courage, de la volonté, de la persistance et une capacité créatrice inconnus à d’autres moments. Le désir de contact sexuel est si fort et si pressant que les hommes courent librement le risque de sacrifier leur vie et leur réputation.

Lorsque mobilisée et redirigée vers d’autres directions, cette force motrice conserve tous ses attributs d’imagination, de courage, etc., qui peuvent être utilisés comme forces créatrices puissantes dans la littérature, l’art ou dans toute autre profession ou vocation, y compris, bien sûr, l’accumulation de richesses.

La recherche scientifique a révélé ces faits importants :

Les hommes les plus accomplis sont ceux qui ont une nature sexuelle très développée. Les hommes qui ont appris l’art de la transmutation sexuelle.

Les hommes qui ont accumulé de grandes fortunes et ont obtenu une reconnaissance exceptionnelle dans les domaines de la littérature, des arts, de l’industrie, de l’architecture et des professions, ont été motivés par l’influence d’une femme.

Le désir sexuel, seul, incite l’homme à agir mais ses force, comme celles du cyclone, sont souvent incontrôlables. Lorsque l’émotion de l’amour se conjugue à celle du sexe, il en résulte un calme dans la détermination, une précision dans le jugement, un équilibre.

L’émotion du sexe est une «force irrésistible» contre laquelle il ne peut y avoir aucune opposition en tant que «corps immuable». Sous l’impulsion de cette émotion, les hommes deviennent dotés d’un super pouvoir d’action. Comprenez cette vérité et vous saisirez l’importance de l’affirmation selon laquelle la transmutation sexuelle élèverait au rang de génie.

Pour mémoire et en rapport avec les faits disponibles dans les biographies de certains hommes, nous présentons ici les noms de quelques individus aux réalisations remarquables, dont chacun était connu pour être de nature très sexuée. Le génie qui était le leur trouve sans aucun doute sa source dans l’énergie sexuelle transmutée : George Washington, Napoléon Bonaparte, William Shakespeare, Abraham Lincoln, Ralph Waldo Emerson, Thomas Jefferson, Oscar Wilde et Woodrow Wilson.

Cette étude a révélé que la principale raison pour laquelle la majorité des hommes qui réussissent ne le font pas avant l’âge de quarante à cinquante ans est leur tendance à la DISSIPATION de leurs énergies par une indulgence excessive dans l’expression physique de l’émotion sexuelle.

La majorité des hommes n’apprennent jamais que l’envie de sexe a d’autres possibilités qui dépassent de loin celle de la simple expression physique.

La majorité de ceux qui font cette découverte le font après avoir perdu de nombreuses années à une période où l’énergie sexuelle est à son comble, avant l’âge de quarante-cinq à cinquante ans.

Cette découverte est généralement suivi d’une réalisation remarquable.”

L’énergie sexuelle est le moteur qui est à l’œuvre derrière toute action masculine.

Pour exprimer son plein potentiel, un homme doit être capable de canaliser son énergie sexuelle.

À cette fin, il dispose de deux options :

Première option : s’unir, dans l’amour, à une femme.

Avec la préservation de l’individu, l’union sexuelle entre un homme et une femme est la vocation de l’énergie vitale. Elle engendre la vie.

Pourquoi s’unir dans l’amour ?

Car collectionner les conquêtes féminines pour satisfaire une pulsion aboutit à la même dissipation de l’énergie masculine que la masturbation compulsive.

En outre, collectionner les conquêtes féminines coûte bien plus cher que la masturbation compulsive. À tous points de vue.

La consommation de partenaires épuise.

L’amour renforce.

L’amour édifie.

L’amour crée.

Seconde option : pratiquer la rétention délibérée de sa semence.

J’insiste sur le fait qu’il doit s’agir d’un acte délibéré car l’abstinence subie au nom d’un dogme, quel qu’il soit, conduit au refoulement de l’énergie primale avec la même efficacité qu’un couvercle à contenir une éruption volcanique.

Tout homme, au moins une fois dans sa vie, devrait essayer de retenir sa semence durant une période prolongée.

Ne serait-ce que pour mesurer les bénéfices qu’il en retire.

Certains en observent les effets dès la première semaine.

D’autres prétendent que les super-pouvoirs ne surviennent qu’après 90 jours.

Jusqu’où votre volonté peut-elle vous mener ?

Pourquoi ne pas pratiquer, vous aussi, la transmutation de l’énergie sexuelle ?

Vous avez le choix.

Vous pouvez satisfaire votre désir dès qu’il se manifeste, vous répandre dans le vide à la moindre démangeaison et ainsi demeurer en réserve ad vitam.

Ou bien vous pouvez laisser votre énergie vitale s’accumuler en vous et utiliser ce carburant pour féconder le monde par votre action.

En retour, il accouchera de votre oeuvre.

Faites l’expérience.

Laissez s’accumuler votre énergie sexuelle.

Réalisez sa transmutation.

Devenez alchimiste.

***

Force et lumière,

Emmanuel

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Commentaires récents

8 commentaires

  1. Norman
    9 novembre 2019
    Reply

    Est-ce que ça veut dire que si j’ai des relations sexuelles et que je jouid, je peux ne pas réussir?

  2. Norman
    9 novembre 2019
    Reply

    Est-ce que ça veut dire que si j’ai des relations sexuelles et que je jouis, je peux ne pas réussir ?

    • Emmanuel Laurent
      9 novembre 2019
      Reply

      Non, cela veut dire que si vous vous abstenez d’éjaculer, vous accumulez une énergie qui peut être employée pour accomplir davantage.

  3. Norman
    9 novembre 2019
    Reply

    Je me sentais déjà un peu coupable, mais je omprends mieux. Merci

    • Emmanuel Laurent
      9 novembre 2019
      Reply

      Je vous en prie – vous pouvez laisser tomber la culpabilité 🙂

  4. Bryan
    8 juillet 2020
    Reply

    Salut ! J’aimerai savoir si l’absorbption du sperme par l’organisme est veridict ??? J’ai 15ans et dès que je me branle je sens que je suis une merde j’ai essayé d’arrèter pendant 1 semaine et j’était beaucoup plus confiant j’aller vers les meufs sans peur etc…

    • Emmanuel Laurent
      9 juillet 2020
      Reply

      Salut Bryan,
      Comme tu l’as remarqué, ton corps t’envoie un signal clair : une baisse d’énergie.
      Si à 15 ans tu apprends déjà à maîtriser cette énergie, tu disposes d’une belle réserve de carburant.
      Forza !

  5. Owen
    28 novembre 2020
    Reply

    Moi aussi j’ai je suis un adolescent et j’aimerais savoir si il faut faire NOFAP ou Rétention séminale ?

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